Lettre ESE 

PSC : la MFP alerte sur le retard pour la prévoyance

 

Dans un communiqué la Mutualité Fonction Publique (MFP), souligne que la réforme de la PSC est une «avancée sociale majeure qui doit permettre d’améliorer les conditions de couverture, aussi bien statutaires que complémentaires, des personnels publics».

«Si dans la Territoriale, l’obligation de participation en prévoyance est actée, dans des modalités qu’il reste toutefois à définir les travaux stagnent dans les deux autres versants», rappelle la MFP. Pour la fonction publique d’Etat, «les prestations prévoyance ne sont toujours pas définies et la participation obligatoire non actée» et pour le volet hospitalier, «le chantier n’est toujours pas ouvert ».

«Le retard pris sur le dossier prévoyance à l’Etat aura des répercussions graves sur les futurs parcours de vie des agents et conduira d’évidence à une régression de leurs droits actuels», observe Serge Brichet, Président de la MFP. Pour l’union, «la première conséquence est de voir les ministères lancer leurs premiers appels d’offres uniquement sur la garantie santé supprimant ainsi toute possibilité de mutualisation des risques courts et longs avec, au final, une PSC beaucoup plus coûteuse pour les agents qui feraient le choix de maintenir leurs droits d’aujourd’hui».

Alors que le projet de réforme des retraites prévoit un recul de 2 ans de l’âge de départ légal, la MFP rappelle qu’une couverture santé et prévoyance s’avère «d’autant plus fondamentale», en raison de l’augmentation attendue du nombre d’arrêts de travail de longue durée, de l’invalidité et des décès précoces.

Mobilisée de longue date pour défendre la protection sociale complémentaire des agents publics, la MFP poursuit ses actions de lobbying afin que «la prévoyance puisse être arbitrée dès à présent et s’intégrer pleinement dans une réflexion globale sur la Santé des personnels».