Nos
mobilisations

L’état de santé de nos agents se dégrade
Nous ne cessons de le rappeler.

Cette campagne de mobilisation a été déclinée en 5 visuels colorés et dynamiques qui illustrent par des exemples les trois versants de la fonction publique (un visuel global aux 3 fonctions publiques, un visuel propre à la fonction publique d’état, un spécifique au champ de l’éducation nationale, et deux autre dédiés à la fonction publique territoriale et à la fonction publique hospitalière).

La campagne, qui n’est pas une campagne corporatiste, explique en quoi la santé des fonctionnaires concerne tout le monde et comment elle peut toucher le quotidien de chaque français !

Cette campagne reprend le personnage rond du visuel de la mobilisation 2016. Le personnage qui porte les habits de l’agent public selon qu’il exerce dans tel ou tel service public (infirmier, enseignant…), vit et apparaît toujours en colère par rapport aux problématiques non prises en compte par les décideurs politiques.

L’angle d’attaque de cette campagne est néanmoins différent et le ton se veut décalé et novateur pour une Union qui a déjà plus de 70 ans. Ce ton doit permettre l’interrogation des pouvoirs publics sur une problématique encore totalement laissée pour compte.

Les fonctionnaires, des citoyens comme les autres en matière de santé, sont les parents pauvres de l’aide à l’accès à la complémentaire dans une grande indifférence ! Cela est d’autant plus dangereux qu’ils ne sont pas des travailleurs comme les autres, eux qui agissent pour l’intérêt général.

Leur état de santé peut dès lors affecter le service public auquel les citoyens se disent très majoritairement attachés.

Chiffres à l’appui, cette campagne rappelle la non prise en compte par les pouvoirs publics de l’iniquité des droits entre fonctionnaires et salariés (iniquité qui s’est accentuée avec la généralisation de la complémentaire santé en entreprise). Là où les salariés reçoivent en moyenne 244 euros par an de leur employeur privé, l’agent public ne perçoit au mieux que quelques euros. Il finance seul sa couverture santé dans la majorité des cas. Comment justifier une telle différence ?

Qui en pâtit ? Les plus petits revenus, les fonctionnaires les moins aisés qui doivent consacrer une part non négligeable de leur budget à l’acquisition d’une complémentaire santé. N’oublions pas que dans la fonction publique territoriale, plus de 8 actifs sur 10 sont de catégorie C et ne perçoivent pour certains qu’un revenu nettement inférieur au revenu moyen des français.

Pas étonnant d’ailleurs qu’ils renoncent aux soins comme un tiers des français, en dépit de leur étiquette de « nantis » dans l’imaginaire collectif.

Une campagne à double objectif

  • Alerter les responsables politiques tout au long de la période électorale sur un sujet qui concerne toute la société
  • Informer le grand public et les agents sur une iniquité des droits injustifiée

Ce que n’est pas et ce qu’est cette campagne !

  • Ce n’est pas une campagne statutaire pour évoquer les problématiques statutaires des agents publics et l’organisation de la fonction publique.
  • C’est une campagne de réciprocité et non en opposition (il faut s’interroger sur l’existence des différences de traitement entre salariés et agents publics pour l’accès à la complémentaire santé et tenter de les expliquer.
  • C’est une campagne globale car elle est vouée à investir les 3 champs de la fonction publique en dépit des réalités différentes.
  • C’est une campagne de législature. Elle a vocation à s’inscrire dans la durée des 5 années de la prochaine législature.