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Mis à jour le 17 novembre 2023Ethique, Les repères

Source : multiple

Un recrutement en berne dans la fonction publique

Entre 1997 et 2018 la fonction publique a connu une baisse (historique ?) de 65% du nombre de candidats aux concours. L’attractivité du secteur serait-elle en berne ?

1 jeune sur 10

seulement se déclare aujourd’hui intéressé par un emploi dans ce secteur.

Le nombre de candidats aux concours de la Fonction publique de l’État a chuté de 650 000 en 1997 à 228 000 en 2018.

Fonction publique territoriale : le nombre de candidats présents aux concours organisés par les centres de gestion a chuté de près de 33% entre 2014 et 2017, passant de 124276 à 83529 personnes. En 2017, seuls 5,34 candidats se sont présentés pour un lauréat, contre 6,48 en 2014.

Fonction publique d’État : hors concours interne, le nombre de candidats présents aux concours a baissé de 16,5% entre 2014 et 2017. En 2017, 12,6 candidats se sont présentés pour une place ouverte en catégorie C, contre 17,5 candidats en 2014.

Fonction publique hospitalière : le concours d’attaché d’administration hospitalière illustre les difficultés rencontrées par les hôpitaux : le nombre de candidats présents a chuté de 18% entre 2014 et 2017, alors que le nombre de postes à pourvoir augmentait.

40% de défection

Près de 40% des candidats admis à concourir ne se seraient pas présentés à l’écrit en 2019.

3. La reconnaissance : Les agents municipaux considérant leur travail valorisé par la population et leurs supérieurs sont deux fois moins susceptibles de souffrir de détresse psychologique.

Seulement 28 %

des répondantsestiment recevoir une reconnaissance adéquate.

LIMITES DES RESSOURCES HUMAINES ET CONSÉQUENCES PSYCHOSOCIALES

75 %

des policiers avec des scores de TSPT élevés ne trouvent pas dans leur environnement professionnel le soutien nécessaire pour atténuer leurs symptômes.

68 %

des agents mentionnent l’insuffisance des effectifs et la multiplication des tâches administratives qui contribuent à l’épuisement professionnel.

L’étude propose plusieurs pistes d’amélioration pour renforcer la santé psychologique des policiers municipaux :

1. Des dispositifs de soutien psychologique réguliers :
Actuellement, seuls 14 % des services de police municipale disposent de programmes de débriefing après des interventions traumatisantes.

2. Un accompagnement en gestion du stress :
Généraliser des formations en résilience pour tous les agents municipaux, avec des modules spécifiques sur le traitement des agressions et situations critiques.

3. Une reconnaissance institutionnelle accrue :
Intégrer des mécanismes d’évaluation valorisant l’engagement des policiers municipaux pour améliorer leur sentiment d’utilité.