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Mis à jour le 28 mai 2024Ethique, Les repères

Source : Observatoire national des risques psycho-sociaux

Le sens de la mission de service public devenu illusoire pour les agents

Les agents publics n'ont pas toujours une perception valorisante de leur travail malgré un jugement globalement positif. D'après le premier Observatoire national des risques psycho-sociaux (RPS), certains agents trouvent que certaines pratiques contredisent leurs valeurs, ce qui est une préoccupation récurrente. De plus en plus d'employés, dans le public comme dans le privé, ont du mal à trouver un sens à leur travail, pouvant mener à des conséquences comme le désengagement, le bore-out ou le brown-out. Ce sujet a été central dans le premier baromètre de l'Observatoire national des RPS dans la fonction publique, qui a impliqué 2500 agents des trois versants, élaboré par des professionnels des RPS et des spécialistes de la qualité de vie au travail.

Travailler dans le secteur public pour se sentir utile

90 % des répondants

trouvent un ou plusieurs intérêts dans les tâches qu’ils doivent effectuer.

 

75 %

ressentent une bonne adéquation entre le travail qu’ils effectuent au quotidien et leurs attentes vis-à-vis de leur travail

25 %

expriment un sentiment de décalage entre leurs attentes et la réalité des missions effectuées

 

83 %

exprime le sentiment de réaliser un travail qui est utile aux autres, 17 % n’ont pas ce sentiment.

 

L’HUMILITÉ EXCESSIVE DES AGENTS

18 % des agents interrogés

estiment que n’importe qui pourrait effectuer leur travail.

28 % des agents

disent parfois s’ennuyer dans leur fonction.

28 % des agents

disent ne pas ressentir la fierté du travail bien fait dans leur poste actuel.

37 % des agents répondants

ont le sentiment d’être exploités.

Des valeurs importante et puissante en termes de sens

45 %

considèrent que des pratiques et/ou des décisions dans leur environnement de travail viennent heurter leurs valeurs. 

 

41 %

des agents ont l’impression de travailler pour satisfaire les critères d’évaluation de leur hiérarchie et/ou quantitatifs et non pour répondre aux exigences du métier.

26 %

des agents interrogés disent que leur éthique professionnelle est malmenée.

 

 

Ce premier volet sera suivi d’une seconde étape destinée à préciser les résultats et évaluer le niveau de qualité de sens au travail selon le genre, la catégorie, si l’agent est en situation de management ou non ou encore le versant. Une évaluation qui devrait permettre, au final, d’obtenir un « score sens au travail ».

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