UN ETAT DES LIEUX ACCABLANT
77 % des Français
jugent que le secteur public est en crise.
Un chiffre qui atteint près de 90% pour les salariés travaillant eux-mêmes dans le public.
DES CONDITIONS DE TRAVAIL DEGRADEES
75%
font état de conditions de travail dégradées depuis la crise de la COVID-19, constat particulièrement présent chez les moins de 35 ans.
69%
trouvent leurs métiers difficiles.
59 %
relatent un nombre plus important de burn-out dans le public que dans le privé.
DES CONSEQUENCES AU VOTE DE LA REFORME DES RETRAITES D’AVRIL 2023
76 %
décrient cette mesure et s’inquiètent pour leur avenir.
POUR 7 AGENTS SUR 10
La réforme aurait même impacté la motivation au travail
UN MANQUE DE RECONNAISSANCE
92%
déplorent que les métiers du public ne soient pas suffisamment valorisés (vs. 69 % secteur privé).
70 %
affirment que les agents ne sont pas respectés, ou moins qu’il y a vingt ans, par les patients ou élèves.
86 %
estiment que ces métiers paient mal (vs. 62 % secteur privé).
DEFICIT D’ATTRACTIVITE
+ de 3 salariés du public sur 5
affirment être prêts à quitter le secteur public pour rejoindre le privé.
Un score qui augmente chez les jeunes actifs de moins de 35 ans (74%).
Pour ceux qui envisagent cette porte de sortie, les principaux facteurs d’attractivité sont : la rémunération (83 %), les meilleures conditions de travail (65 %), la quête d’intérêt et de sens (53%).
“Crise” est donc le maître mot sollicité par les Français pour décrire l’état du secteur public. Une crise largement perçue par les salariés concernés, lesquels évoquent des conditions de travail dégradées au cours des dernières années, particulièrement depuis la crise sanitaire et la réforme des retraites. Un contexte tout à fait susceptible de provoquer une véritable déshérence du secteur si rien n’est fait pour booster son attractivité.
Source : Indeed
