des jeunes agents - MFP" /> des jeunes agents - MFP" />

Mis à jour le 2 février 2024Ethique, Les repères

Source : CFDT

Les attentes des jeunes agents

La CFDT donne la parole aux jeunes pour recueillir leurs attentes et construire avec eux des revendications à partir de leur réalité professionnelle. Dans ce but, elle a réalisé une nouvelle enquête en ligne consacrée à la situation des jeunes exerçant dans les 3 Fonctions publiques (État, territoriale, hospitalière). Près de 1 000 jeunes âgés de 16 à 30 ans ont accepté d’y répondre ; Les résultats de cette enquête permettent de révéler quatre thématiques caractérisant le rapport au travail de ces jeunes, qui peuvent être agents titulaires, mais aussi étudiants, stagiaires, contractuels, apprentis…

UN ATTACHEMENT FORT A LA FONCTION PUBLIQUE

+ de 8 sur 10

soit 83,7 % des jeunes déclarent travailler par choix dans la Fonction publique.

+ du quart

soit 28,7% des répondants se disent prêts à faire toute leur carrière dans la fonction publique.

85% estiment que l’ambiance sur leur lieu de travail est plutôt bonne ou bonne.

Dans l’espace d’expression libre de l’enquête, les jeunes précisent que la bonne ambiance est principalement liée à leurs collègues directs, à l’entraide et à la solidarité qui règnent dans les trois fonctions publiques.

DES CONDITIONS D’EXERCICE PAS A LA HAUTEUR DES ATTENTES

Malgré l’attachement à leur travail, les jeunes font part de relations dégradées avec leur hiérarchie et/ou de conditions de travail difficiles par manque de personnel ou de moyens matériels.

50,2% estiment être en surcharge de travail ;

54,6% indiquent que leurs conditions de travail se sont dégradées depuis leur entrée dans la fonction publique ;

65,4% considèrent que leur charge de travail s’est intensifiée depuis leur entrée dans la fonction publique ;

66,4% répondent que les moyens humains comme matériels mis à leur disposition pour exercer leurs missions sont insuffisants.

UN MANQUE DE RECONNAISSANCE AU TRAVAIL

Les jeunes ayant participé à l’enquête déplorent un manque de reconnaissance au travail. Ils citent plusieurs raisons : le niveau de rémunération, le manque de valorisation par leur hiérarchie ou encore la mauvaise image dont ils sont victimes dans l’opinion publique.

71,6% estiment ne pas être suffisamment reconnus ou pas du tout reconnus dans leur travail ;

58% jugent que leur salaire est trop bas et 31,7% pensent qu’il est tout juste correct ;

21,8% ne sont pas évalués chaque année par leur hiérarchie, alors que cela est obligatoire.

419 expressions libres ont été recueillies. Les jeunes y insistent sur le manque de reconnaissance de leur hiérarchie, principalement de leur N +1. Ils estiment que ce manque de reconnaissance est dû à leur âge ou à leur statut (contractuel, apprenti ou stagiaire). Là encore, les références à des rémunérations trop basses et stagnantes sont nombreuses.

LE SOUHAIT D’UN ACCOMPAGNEMENT

17% des répondants

disent rencontrer des problèmes de logement et certains d’entre eux déclarent ne pas avoir accès aux logements sociaux. 

Pour aller plus loin :