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Mis à jour le 17 novembre 2023Les repères, Physique

Source : Fonds national de prévention de la CNRACL

Les ATSEM jugent que leur travail a un impact négatif sur leur santé

D’après une étude du Fonds national de prévention de la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales (CNRACL), les agents territoriaux spécialisés dans les écoles maternelles (ATSEM) sont 62 % à penser que leur travail impacte négativement leur santé physique ou psychologique. Cette enquête, intitulée “Prévenir les risques et améliorer les conditions de travail des ATSEM”, a été menée au sein de 340 écoles maternelles, dans le but de proposer des actions pour améliorer la prévention des risques liés au métier. 15 employeurs d’ATSEM (communes et communautés de communes) y ont participé.

DÉGRADATION DU SOMMEIL ET ARRÊTS DE TRAVAIL

3 /4

affirment être fières de leur travail. La satisfaction des ATSEM au travail diminue lorsque le nombre d’enfants à charge augmente.

1/2

ressent une dégradation de la qualité de leur sommeil .

1/3

a déjà été arrêté pour un motif lié à leur activité professionnelle.

DES ACTIONS MISES EN PLACE PAR LES EMPLOYEURS

51%

jugent que leur employeur ne communique pas suffisamment autour de ses projets afin de réduire les risques identifiés.

47 %

indiquent être au courant des dispositifs de formation auxquels elles ont droit.

LA RÉMUNERATION, REFLET DU MANQUE DE RECONNAISSANCE

Pour 79%

des répondantes, la rémunération “demeure de loin le facteur de déficit de reconnaissance le plus important”.

3. La reconnaissance : Les agents municipaux considérant leur travail valorisé par la population et leurs supérieurs sont deux fois moins susceptibles de souffrir de détresse psychologique.

Seulement 28 %

des répondantsestiment recevoir une reconnaissance adéquate.

LIMITES DES RESSOURCES HUMAINES ET CONSÉQUENCES PSYCHOSOCIALES

75 %

des policiers avec des scores de TSPT élevés ne trouvent pas dans leur environnement professionnel le soutien nécessaire pour atténuer leurs symptômes.

68 %

des agents mentionnent l’insuffisance des effectifs et la multiplication des tâches administratives qui contribuent à l’épuisement professionnel.

L’étude propose plusieurs pistes d’amélioration pour renforcer la santé psychologique des policiers municipaux :

1. Des dispositifs de soutien psychologique réguliers :
Actuellement, seuls 14 % des services de police municipale disposent de programmes de débriefing après des interventions traumatisantes.

2. Un accompagnement en gestion du stress :
Généraliser des formations en résilience pour tous les agents municipaux, avec des modules spécifiques sur le traitement des agressions et situations critiques.

3. Une reconnaissance institutionnelle accrue :
Intégrer des mécanismes d’évaluation valorisant l’engagement des policiers municipaux pour améliorer leur sentiment d’utilité.