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Mis à jour le 17 novembre 2023Ethique, Les repères

Source : UNSA - Baromètre

Éducation nationale : le mécontentement s’installe

Le baromètre annuel Unsa Education est un véritable état des lieux du moral des personnels éducatifs. Près de 35000 personnels issus des métiers de l’éducation, de la recherche et de la culture y ont répondu. Alors que le ministère de l’Éducation nationale fait face à des problématiques d’attractivité, la rentrée 2023 prévoit déjà une pénurie criante d’enseignants. Cette situation semble avoir des conséquences délétères sur l’ensemble des personnels exerçant au sein du ministère.

DES PRIORITÉS INSATISFAITES

90 %

affirment que leurs conditions de travail ne se sont pas améliorées au cours de l’année écoulée.

51 %

pensent qu’il est urgent de se pencher sur la charge de travail, le pouvoir d’achat ou encore les perspectives de carrière.

UNE INCOMPREHENSION QUI S’INSTALLE

71%

disent ne pas ressentir de reconnaissance et de respect dans leur pratique professionnelle. Un chiffre qui ne concernait que 52 % des interrogés en 2016.

 

91 %

des personnels de l’Éducation nationale sont en désaccord avec les choix politiques opérés dans leur secteur d’activité.

 

UN PARADOXE INQUIÉTANT

Seuls 19 %

conseilleraient leur métier à un jeune de leur entourage.
Un chiffre qui a reculé de 3 points en seulement une année.

Paradoxalement,

92%

exercent leur métier avec enthousiasme.

Pour aller plus loin :

3. La reconnaissance : Les agents municipaux considérant leur travail valorisé par la population et leurs supérieurs sont deux fois moins susceptibles de souffrir de détresse psychologique.

Seulement 28 %

des répondantsestiment recevoir une reconnaissance adéquate.

LIMITES DES RESSOURCES HUMAINES ET CONSÉQUENCES PSYCHOSOCIALES

75 %

des policiers avec des scores de TSPT élevés ne trouvent pas dans leur environnement professionnel le soutien nécessaire pour atténuer leurs symptômes.

68 %

des agents mentionnent l’insuffisance des effectifs et la multiplication des tâches administratives qui contribuent à l’épuisement professionnel.

L’étude propose plusieurs pistes d’amélioration pour renforcer la santé psychologique des policiers municipaux :

1. Des dispositifs de soutien psychologique réguliers :
Actuellement, seuls 14 % des services de police municipale disposent de programmes de débriefing après des interventions traumatisantes.

2. Un accompagnement en gestion du stress :
Généraliser des formations en résilience pour tous les agents municipaux, avec des modules spécifiques sur le traitement des agressions et situations critiques.

3. Une reconnaissance institutionnelle accrue :
Intégrer des mécanismes d’évaluation valorisant l’engagement des policiers municipaux pour améliorer leur sentiment d’utilité.