Des chiffres qui témoignent de l’ampleur du phénomène
5 % des agents publics
déclarent avoir été victimes de harcèlement moral au cours de leur carrière.
Jusqu’à 10 % dans certains secteurs
comme l’éducation nationale ou la Fonction publique hospitalière.
30 % des victimes souffrent de troubles graves tels que des burn-out ou des troubles anxieux
Ces conséquences sur la santé des agents sont directement liées à la situation de harcèlement.
+ 20 % d'absentéisme dans les équipes touchées par le harcèlement moral
Souvent en raison de maladies psychologiques ou physiques.
Le non-signalement : une barrière persistante
Seul 25 % des victimes
osent signaler officiellement le harcèlement moral.
Cette réticence à signaler les faits empêche une prise en charge adéquate, rendant l’ampleur du phénomène encore plus difficile à évaluer.
Des mesures de prévention insuffisantes
80 % des fonctionnaires
jugent les formations à la gestion des conflits et à la prévention du harcèlement insuffisantes.
70 % des administrations
ont instauré des dispositifs d’accompagnement pour les victimes.
Seulement 30 % des agents
considèrent ces structures comme efficaces.
Le harcèlement moral dans la Fonction publique n'est pas un phénomène marginal, mais un enjeu de santé publique et de performance pour les administrations. Les chiffres révélateurs du sous-signalement et de l'impact sur la santé et l’absentéisme des agents appellent à des actions urgentes pour renforcer les mécanismes de prévention et d’accompagnement. Une meilleure sensibilisation des managers et des agents, ainsi que des dispositifs de soutien plus efficaces, sont essentiels pour lutter contre ce fléau.