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Mis à jour le 21 novembre 2023Ethique, Les repères

Source : Aef Info

État de santé des soignants : relevé des constantes

Chaque année, l’observatoire de la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) compare les conditions d’accès à la santé de la population générale à celle des soignants. Présentés le 26 octobre 2023, les résultats de l’édition 2023, en partenariat avec Odoxa, Le Figaro Santé et la Chaire Santé de Sciences Po, révèlent que 20 % des professionnels de santé se déclarent en mauvaise santé contre 12 % des actifs.

Une perception des difficultés aiguisée chez les professionnels de santé

20%

des soignants se disent en mauvaise santé (contre 12 % des actifs).

19%

des professionnels de santé pensent être en très bonne santé (contre 30 % des actifs).

Un accès aux soins nécessitant parfois une aide extérieure

1 soignant sur 5

a déjà eu recours à une aide ou un prêt pour accéder à des soins (contre 1 personne sur 4 dans l’ensemble de la population française).

33% des aides-soignantes sont concernées.

Une politique de santé ne tenant pas compte des inégalités

 

 

40% des soignants

estiment que la politique de santé n’est pas suffisamment adaptée aux inégalités (contre 34 % des Français dans leur ensemble).

36% des professionnels

se disent concernés par des inégalités de santé dues à l’accès géographique. 

30% des professionnels

estiment être touchés par des inégalités de santé pour des raisons financières. 

Des difficultés bien identifiées dans l’exercice de leurs métiers

70% des soignants

estiment que le manque de temps représente une difficulté dans l’exercice de leur métier.

 

54% des soignants

déclarent que la situation sociale complexe des patients rend difficile l’exercice de leur métier.

 

49%. des soignants

affirment que la barrière de la langue est un obstacle dans l’exercice de leur métier.

Des dispositifs d’accès aux soins répandus, mais…

74% des soignants

des professionnels de santé déclarent exercer dans une structure ayant déjà mis en place un dispositif pour faciliter l’accès aux soins des personnes vulnérables.  

81%

déclarent tout de même éprouver le besoin de recourir à une aide externe pour améliorer les relations avec les patients (interprètes, médiateurs, aidants, etc.).